Les demoiselles de l’Empire – Marie à la lumière de Naples
Auteure : Gwenaële Barussaud
Editeur : Mame – Editions du Triomphe
2015 / 217 pages
14.90 €
Marie Desormeaux mène une vie paisible entre les murs de la Légion d’Honneur, lorsque ses parents la rappellent près d’eux, à la cour du Maréchal Joachim Murat, devenu Roi de Naples par son mariage avec la soeur de Napoléon. Marie y découvre les fastes de la cour, et en oublie son goût pour l’art et les dispositions qu’elle montrait pour la peinture pendant ses années de pension… Jusqu à l’arrivée du célèbre peintre Auguste Ingres, accompagné d’un ténébreux et romantique élève nommé Léopold de Gallet.
Lorsque le maréchal décide de rompre toute alliance avec la France de Napoléon, la famille de Marie est contrainte de rentrer en France. A Paris, Marie rejoint une vieille parente et, en visitant le Louvre, elle retrouve Léopold de Gallet. Elle renoue alors avec sa passion pour la peinture, et suit des cours en cachette. Mais en ce début du XIXè siècle, la peinture peut être un passe-temps, non une passion, encore moins une source de revenu pour une jeune fille.
Il faudra à Marie beaucoup de ténacité, quelques événements décisifs et l’aide précieuse de Léopold pour convaincre les siens et imposer son talent….
Mon avis :
Dans cette collection j’ai déjà lu HÉLOÏSE il y a un an, que je n’ai pas chroniqué, mais que j’avais aimé! Ce sont des amies qui me prêtent cette série.
Ce livre m’a beaucoup plu, notamment parce que l’époque du XIXème siècle est intéressante, avec les multiples changement de régime. Pour ceux qui comme moi aiment le dessin et la peinture, cela est plus passionnant car il y a énormément de descriptions de tableaux – ce qui peut être très ennuyant lorsque que l’on apprécie pas…
Ce livre nous entraîne tout de même à Naples, dont on découvre la beauté mais aussi les plaisirs de la cour ainsi que les intrigues qui vont avec… Puis on se retrouve à Paris. Dans ce roman, on entre dans le monde extraordinaire des concours de peinture, de leurs enjeux, des marchands de toiles et de couleurs. On y retrouve aussi les difficultés que les artistes doivent affronter pour vivre de leur art, confrontés à la cupidité des vendeurs. En tout cas, j’ai beaucoup aimé même si ce ne sera peut-être pas le cas de tout le monde!
2 commentaires
Vanessa
Sur cette photo , on croirait voir Anne Shirley . Je lui recommande fortement cette série de livres écrite par Lucy Maud Montgomery . C’est un classique de la littérature canadienne .
Aglae
Merci pour le conseil!