Susan Hopper – 1. Le parfum perdu
Auteures : Anne Plichota /Cendrine Wolf
Editeur : PKJ
2018 / 318 pages
7.50 €
Pour la première fois, Susan savoure le confort d’un grand lit dans une chambre bien à elle. Et cela, grâce aux Hopper qui viennent de l’adopter. Mais soudain, la douceur du drap laisse place à un sol rocailleux et froid, et une brise glacée lui caresse les joues. Aux pieds de Susan, des pierres tombales à perte de vue… Ce ne peut être qu’un rêve. Et si ce n’était pas le cas ? Si la malédiction qui pèse sur Susan l’avait rattrapée ?
Mon avis :
Ce livre m’a beaucoup plu, notamment avec toutes ces histoires de malédiction, de personnages d’il y a longtemps qui sont devenus immortels, grâce à un pacte avec le diable, et de vengeances inachevées.
Bien que le livre en lui-même soit plutôt court, il y a énormément d’aventure, la seule chose négative étant que le livre coupe en plein milieu de l’intrigyue. On ne sait jamais à quoi s’attendre, et cela nous réserve bien des surprises!
Les relations affectives de Susan sont très compliquées, et son intégration dans la famille Hopper en devient très compliquée. C’est intéressant de voir comment une enfant ayant perdu ses parent, brulés sous ses yeux, réagit face aux nombreuses familles d’accueil. L’enfant des Hopper, Eliot, est un enfant de la lune, et ensemble, tous deux en marge de la société, ils forment un duo intéressant. J’ai aussi beaucoup aimé Alfred, le grand père d’Eliot, qui est un personnage plutôt étrange, et très drôle. Suite à une lointaine dispute avec la mère d’Eliot, il ne vit pas dans la maison des Hopper, mais à côté, et y aller sans se faire prendre, pour les adolescents, relève d’un vrai défi. Et enfin, pour compléter l’étrange groupe, Georgette, une adorable chienne, aussi drôle qu’attachante (dans le « monde parallèle », elle parle en zozotant!)
J‘ai beaucoup aimé découvrir ce nouveau roman de ces deux auteures que j’aime vraiment ! Je conseille fortement ce livre à tous les amateurs de fantastique, et particulièrement pour ceux qui ont aimé « Oksa Pollock ».