La street – 2. En mode rebelle
Autrice : Cécile Alix
Editeur : Magnard Jeunesse
2020 / 160 pages
10.95 €
Les aventures décoiffantes et 100% françaises de Carl, Miel et Orel ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Carl, Miel et Orel. La planque ressemble maintenant à un vrai skatepark, leurs parents ne s’aperçoivent de rien, Oumtiti a la belle vie, avec ses potes moutons amenés par le père Morel. Mais tout dérape vraiment quand Tête de poire, furieux, découvre qu’ils squattent son entrepôt abandonné.
En plus : Il veut le vendre à un promoteur immobilier véreux… l’angoisse totale ! Tout va peut-être s’arranger quand Emilie, la voisine du deuxième, invite Carl, Miel et Orel au concert d’un rappeur célèbre. Les jeunes découvrent qu’il est né dans leur quartier, alors dans leurs esprits de petits génies naît une méga bonne idée.
Mon avis :
Helloooo ! On se rejoint pour un avis… d’un tome deux !
Sans surprise (après tout, c’est un « Cécile Alix », une autrice que j’aime énormément), je l’ai A-DO-Ré ! Humour, suspense, persos incroyables, aventure époustouflante, voilà de quoi charmer !
On se rejoint dans une seconde aventure, où pour le coup, on ne va pas s’ennuyer. On découvre la Planque des trois héros de plus près, son aménagement, son histoire… Et d’ailleurs, l’intrigue toute entière va tourner autour de ce lieu un peu particulier !
Mon seul regret ? La longueur de ce roman. Certes, c’est conçu pour que ce soit une lecture agréable, facile et accessible aux plus jeunes… mais c’est pour moi toujours compliqué de quitter ces personnages. Surtout que j’ai l’habitude de lire des pavés…
Pour agrémenter notre lecture d’encore plus de plaisir, de magnifiques illustrations font partie intégrante du roman… Et du texte ! Les talents combinés de Dimitri Zegboro et de Cécile Alix font merveille !
Je dois vous paraitre extrêmement enthousiaste pour un tout petit roman, jeunesse qui plus est, alors que ce n’est pas ce que je préfère d’habitude. Honnêtement, je vous comprends. Mais ce roman me rappelle plein de choses, et est plus profond qu’on ne peut l’imaginer. Certes, l’amitié est souvent célébrée dans ce genre littéraire, et cela devient un peu… agaçant, parfois. Mais dans LA STREET, on valorise l’entraide sans vraiment le dire. On valorise les qualités individuelles aussi, mises au service du bien commun. Le travail, la différence y ont leur place. Et on y parle de handicap.
Effectivement, le handicap n’est pas un sujet majeur du roman, mais son héros, Carl, doit y faire face tous les jours. Il passe outre, trouve des solutions, et cela ne l’empêche pas de vivre. Et si on ne parle pas ou peu de reconstruction personnelle dans ce livre, cela reste quand même touchant. Parce que l’on ne voit que peu de héros en fauteuil dans les livres. Qui font autre chose que se reconstruire… On se focalise trop souvent sur le handicap, même dans les romans, et on oublie de se focaliser sur la personne. En cela, ce roman est encore plus original !
Bon. Voilà. Lisez cette duologie (qui en est une seulement pour l’instant !). Parce qu’elle en vaut la peine. Parce qu’elle est drôle, légère, facile, et horriblement plaisante !