Mes poèmes

Danse

Petit texte un peu spécial!!! Ce n’est pas vraiment un poème, mais plutôt un texte poétique!!! J’en ai quelques-uns d’avance, peut-être que j’en posterai d’autres à l’occasion… En tout cas, je sais que je vous dis ça à chaque article, en ce moment, mais sachez que je suis infiniment désolée de mon inactivité… En ce moment, avec le saut de classe, je suis débordée: alors je vous demanderai un peu de clémence… Bref, parlons de danse…

Danse. Un envol, un idéal. Celui de la perfection. Danse.

Danse. Un mot, impérial, murmuré. Un mot fait de plusieurs, mille significations. Danse.

Une main. Posée, sur la barre, en face, le miroir. Rentrer les fesses, détendre les épaules, les baisser, en arrière, lever la tête, un sourire collé aux lèvres. Les pieds, première position, forment une ligne ensemble, voûte plantaire maintenue.

 Un bras, vibrant, d’énergie, de passion, qui se lève. La main, jolie, qui guide ou suit le mouvement. Qui sait ?

Un pied, qui glisse, en avant, sur le sol, toute la jambe en dehors, la cuisse, le genou, le mollet, la cheville, le pied. Tendu. Le coup de pied, sorti. La pointe, qui glisse, qui suit, qui guide, parfaite harmonie.

L’autre jambe, qui soutient le poids de la danseuse, tendue comme un arc elle aussi. Toujours. 

Les mouvements, qui s’enchainent, qui s’abstiennent, s’harmonisent. Un corps, imparfait, mais toujours en recherche. Pour plus de puissance. Plus de hauteur. Plus de souplesse. Plus d’équilibre. Plus de magie. Pour un envol, donner l’impression d’être un oiseau, ou un félin, qui le pourchasse. Pour donner l’envie, de bouger, de rêver, d’être libre. L’envie de vivre, d’être vivant, d’être un art, sa représentation.

Rigueur. Refaire. Perfectionner.

Bonheur. Sourire. Rire.

Précision. Reproduire. Persévérer.

Beauté. Couper le souffle. Créer les sentiments.

 Grâce. Impressionner. Saisir d’un mouvement, un instant.

Dans un monde, de noirceur, d’indiscipline. Être juste là, sur la scène, dans les coulisses. Être un art, le savoir, le représenter. Danse, classique, mais aussi abnégation. S’oublier, oublier, ses soucis, sa vie. Plus que le reste, la chorégraphie. Le bonheur. La discipline. Les mouvements mille fois répétés, mille fois pareils, mille fois beaux.

Danse. Une poésie, à ce mot seul, percevoir. Ode à la beauté, une liberté, une joie. Un manque, envie insatiable, mais aussi sentiment de plénitude. Qui comble. Autant le poète qu’est le danseur, que l’oublié qu’est le spectateur. Un spectacle, à deux, à mille.