Dystopie,  Romans

#Bleue

Autrice : Florence Hinckel
Editeur : Syros
2015 / 254 pages
16.95 €

Silas vit dans une société où tout est fait pour vivre sereinement. Chaque jour, la Cellule d’Éradication de la Douleur Emotionnelle efface les souvenirs douloureux. Plus de deuil ou de dépression, juste un point bleu au poignet comme signe d’une souffrance évitée. Sur le Réseau, les gens partagent tous leurs faits et gestes, «veillant» les uns sur les autres. Silas est un grand romantique : il préfère garder pour lui les moments intenses de sa relation avec l’incandescente Astrid…
Mais quand sa petite amie se fait renverser par une voiture, il est immédiatement emmené par les agents de la CEDE. Pour oublier. 

 Mon avis :

Imaginez une société où tout est censuré… Notamment les sentiments des gens ! Plus de tristesse, que du bonheur ! N’est-ce pas le rêve ? Eh bien, non pas tout à fait, parce que perdre ses sentiments, c’est perdre son humanité…

On va suivre plusieurs personnages forts, dans ce roman. Silas et Astrid, les héros principaux (Astrid est la petite-amie morte de Silas, mais elle est très présente dans ce roman) m’ont beaucoup touchée: l’écriture nous emporte vraiment dans leur monde !

C’est un roman qui fait réfléchir, sur la place de la douleur dans la société, sa non-acceptation alors que c’est quelque chose de tout à fait normal de pleurer quand quelqu’un meurt, ou quand un malheur s’abat sur nous.

Il y a une forte morale à ce livre, ce que j’ai beaucoup aimé ! En effet, si l’autrice nous guide vers cette conclusion, on voit différents points de vue tout au long du roman, et on a le temps de réfléchir, de comparer les bonus et les malus !

L’écriture est super jolie, et c’est avec plaisir que l’on se laisse emporter ! Le monde est d’ailleurs incroyable, et plutôt développé ! On a sans cesse envie d’en savoir plus, à mon sens, l’autrice a su traiter à merveille  ce sujet pourtant compliqué !

Je vous conseille donc fortement ce roman, surtout si vous aimez les livres faciles à lire, mais qui font réfléchir !